Portraits de légende
Diptyque : portraits/paysages, mi humain/mi végétal, verdure incarnée/corps "verdurés". Terre de peaux.
Figures métamorphosées aux allures de roman de chevalerie ou de légende moderne en quête de quelles aventures, conquêtes ou identités, passant outre l'opposition entre tapisserie de verdure et tapisserie de personnage.
Deux personnages de légende. Le végétal dans la peau.
Pour l'un, les épines noires acérées foisonnent sur les reliefs d'une gorge verdoyante, forêt primitive toujours et encore capable de proliférer, terre inconnue et pourtant reconnue, peau/armure donquichottesque et/ou vampirique telle l'ambivalence de nos rapports à la nature.
L'autre, une Dulcinée à l'épiderme entièrement tatouée d'arabesques florales, trame fertile aux exubérantes volutes velours de la sombre Black-Baccara (le Graal des rosiéristes), protubérance complexe et luxuriante, poussée suréelle, création humaine qui dévore autant qu'elle dévoile un portrait organique chimérique.
Vases communicants, il et elle "verdurent" et engendrent par collages et miroirs l'impact intime, la réversibilité, l'adaptabilité réciproque et plus que jamais nécessaire entre l'homme et la nature.
Portraits au format horizontal des paysages, ils sont deux qui se regardent et nous regardent.
2013
Diptyque : portraits/paysages, mi humain/mi végétal, verdure incarnée/corps "verdurés". Terre de peaux.
Figures métamorphosées aux allures de roman de chevalerie ou de légende moderne en quête de quelles aventures, conquêtes ou identités, passant outre l'opposition entre tapisserie de verdure et tapisserie de personnage.
Deux personnages de légende. Le végétal dans la peau.
Pour l'un, les épines noires acérées foisonnent sur les reliefs d'une gorge verdoyante, forêt primitive toujours et encore capable de proliférer, terre inconnue et pourtant reconnue, peau/armure donquichottesque et/ou vampirique telle l'ambivalence de nos rapports à la nature.
L'autre, une Dulcinée à l'épiderme entièrement tatouée d'arabesques florales, trame fertile aux exubérantes volutes velours de la sombre Black-Baccara (le Graal des rosiéristes), protubérance complexe et luxuriante, poussée suréelle, création humaine qui dévore autant qu'elle dévoile un portrait organique chimérique.
Vases communicants, il et elle "verdurent" et engendrent par collages et miroirs l'impact intime, la réversibilité, l'adaptabilité réciproque et plus que jamais nécessaire entre l'homme et la nature.
Portraits au format horizontal des paysages, ils sont deux qui se regardent et nous regardent.
2013
