Christophe Marchalot et Félicia Fortuna, artistes plasticiens, leurs projets sont conçus comme des fenêtres ouverte sur la singularité d’une vision, sur un univers médité, sensible et poétique dans lequel matérialité organique et abstraction se confondent.
Ils travaillent sur ce passage du rapport image/cadre comme vision, jusqu’à la construction d’une réalité tangible et offerte. La récurrence du thème de l’eau, du miroir d’eau, du reflet, participe de cette fascination pour le regard ; de ce passage ténu qui sépare et/ou confond l’image avec la réalité et de la reproduction/transformation de la réalité dans son reflet.
La profonde cohésion entre le fond et la forme, matérialisée par l’utilisation de multiples médiums, fait vibrer leur capacité à rendre caduque les catégories, classements et distinctions qui hiérarchisent et enferment les différentes inspirations et expressions artistiques.
Actuellement , Trilogie 79% (% d’eau dans le sang), regroupe 3 installations qui explorent  la matérialité du medium tapisserie/art tissé dans ses possibilités sculpturales en interrogeant notre relation complexe à l’eau et aux inquiétants enjeux contemporains du vivant .
Un exemplaire du premier volet de cette trilogie, « Le bain », a été réalisé par la Cité internationale de la tapisserie d'Aubusson pour sa collection d’œuvres contemporaines.

 



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Tissage - Le bain Trilogie 79% - Volet 1 : Le bain Trilogie 79 % - volet 1 :Le bain


Trilogie 79 %


La trilogie 79%
(% d’eau dans le sang) explore de manière innovante au détour de ces 3 installations (Le bain, Le puits, La source) les possibilités de la tapisserie/art tissé comme matière à sculpter en se focalisant sur la thématique de l’eau . Chaque volet se voit associer un personnage ou animal « témoin », sous la forme d’une sculpture/vestige imbriquant  parallèlement la « sculpture tapisserie » à une recherche sur les nouvelles technologies de fabrication numérique de modèle 3D et ainsi de prolonger le dialogue entre réalité et fiction, animé et inanimé, mort et vif, mémoire et contemporanéité qui fait écho (ou miroir) à la volonté de résurgence, sous une forme inattendue, du medium tapisserie tant qu’à la thématique des enjeux complexes et  inquiétants de l’eau, du vivant.

Le premier volet  Le bain est réalisé par la Cité Internationale de la tapisserie  et de l’art tissé (sans le personnage/sculpture de l’installation) pour le fonds de créations contemporaines du musée d’Aubusson (été 2020)